Les Bavards

J'aime lire les journaux. Tout comme Garrison Keillor.
Moi aussi, je regrette leur disparition. Collégien encore, je me baladais avec au moins deux ou trois journaux sous le bras. J'avais le temps après les cours en attendant mon bus pour aller m'assoir sur un banc ou m'installer chez McDo, et lire Libé, le Herald Tribune, dont j'essayais de déchiffrer les scores de baseball, et toujours Le Canard Enchaîné.

Je suis donc content de voir que je ne suis pas le seul à regretter le "bon vieux temps", même si maintenant, grâce à internet, je peux lire des journaux du monde entier, assis derrière mon ordinateur.

Mais avoir le journal en main, le toucher, tourner les pages et scanner les informations avant de tomber sur un article insolite, le lire de la dernière page à la première page (eh oui), voilà des moments de bonheur que vont disparaître petit à petit. Comme les disques 33 tours.